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L'aventure continue en Birmanie... 
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L'aventure continue en Birmanie... Pour ceux qui ont tout suivi, vous reconnaîtrez le fonctionnement de teamtocards.blogs.fr. Le principe est le même, vous donner des nouvelles mais aussi pouvoir recevoir tous vos commentaires : ça fait toujours plaisir à des milliers de kilomètres ! Alors famille amis ou curieux, ce blog est aussi le vôtre...

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Voyages

 




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Transports, courses et mousson : les petits tracas quotidiens!

Désolée, toujours pas vraiment de photos à vous montrer de la ville, mais j’ai une bonne excuse : c’est encore la fin de la mousson ici. Ca me rappelle nos quelques jours au Paraguay : tu sens quelques gouttes, ça veut dire que tu as environ 15 secondes pour te trouver un abri sinon tu seras trempée jusqu’à la moelle. Déjà que les trottoirs sont défoncés et pas faciles à pratiquer, avec de l’eau aux chevilles ça relève du défi. Pas rare que dans une rue un peu inclinée, l’eau arrive carrément aux genoux… Donc j’attends un peu avant de vraiment explorer la ville (encore une dizaine de jours normalement) et surtout je laisse mon appareil photo au sec !

Ca y est, depuis samedi j’ai emménagé à l’Institut. J’ai redécouvert, ô joie, ce qu’était une douche chaude. J’ai aussi fait mes premières vraies courses… Un peu perdue dans ces rayons : comment choisir parmi la dizaine de sauces soja, la cinquantaine de paquets de nouilles ? Pourquoi il n’y a pas d’éponges, ni de BEURRE ?? Et pourquoi, pourquoi, elles se compliquent tant la vie à la caisse ? Une première qui tape les prix et raye l’étiquette d’un coup de marqueur (pas de codes barre dans le pays de toute évidence). Et une deuxième qui découpe des morceaux de scotch vert et les colle consciencieusement sur chaque article avant de me le tendre…  Utilité de la manœuvre ? Mystère…

Entre les supermarchés, les tites boutiques et les marchands dans la rue, j’ai quand même trouvé de quoi m’en sortir, mais il manque comme quelque chose : je la trouve où la viande ? Enfin viande, poisson, crevettes, n’importe, mais pas les trucs louches, en miettes ou en tranches, sous vide, importés de Chine…

Autre préoccupation très terre à terre : comment se déplacer ici. Je dois avouer que pour l’instant les bus me paraissent bien effrayants, et je n’ai pas encore tenté l’aventure. Grâce à mes débuts en Birman, je peux au moins lire le numéro de la ligne : ça me fait une belle jambe tiens, vu qu’il n’y a aucun plan, horaire ou affichage d’aucune sorte. Même le système des arrêts reste assez flou. Il y a bien par endroits des choses qui doivent être des abri bus. Oui mais… Certains ne sont manifestement pas en service, car squattés de petits marchands. Des attroupements par endroits me font penser que malgré l’absence de tout signalement, ça doit être un arrêt… Quand un bus s’approche du trottoir, un « contrôleur » crie quelque chose, une destination sans doute, évidemment je ne peux pas capter. Dans les bouchons du centre, les gens montent carrément en marche quand ils voient passer la ligne qui les arrange…

Vous pouvez me traiter de chochotte, mais pour l’instant je bouge à pied ou en taxi, heureusement nombreux et pas trop chers. Pas non plus si simple que cela : ici, si les chauffeurs ne voient pas où ils doivent vous déposer, ils ne prennent pas la course. Même si vous leur donnez une adresse précise sur un grand axe, hein ! Au début j'ai trouvé ça plutôt rassurant. Au début. Après avoir cherché une bonne demi-heure sous la pluie LE taxi driver connaissant l'institut français, j'ai compris qu'il fallait un peu anticiper et trouver un bon point de repère, le tout dans un anglais souvent très approximatif... Et c’est comme ça que je me suis retrouvée à l’ambassade britannique le jour où j'ai voulu envoyer mes cartes postales !
 
 

 

Environs de Bagan

Qu'est-ce qu'il pressait encore? Coco ou cacahuètes, déjà oublié Taxi driver... Bagan style !

 
Ceux avec qui j’ai déjà voyagé savent à quel point j’affectionne les ptites boutiques de rien du tout, les repas dans la rue, les grillades au bord d’un trottoir, les marchands ambulants… Pas de problème, je vais être servie par ici !

Je viens tout juste de prendre une bière en « terrasse », à regarder passer la ville, à voir comment on peut transformer un vélo en boutique, un abri bus en cuisine, deux plateaux et un balancier en fast food, etc. Je dois commencer à m’acclimater : je n’ai même pas été surprise d’entendre appeler le serveur par un bruit de bisou dans l’air ! Cela dit, il va quand même me falloir un peu de temps pour m’y mettre aussi … C’est comme le tanaka : quoi de plus normal que de se couvrir le visage et les bras d’une poudre jaune ? Deux semaines ici et ça y est, je ne remarque plus que les effets de style bien travaillés : des dessins en forme de feuille, d’étoile, un point sur le bout du nez, des tirets le long des sourcils…

Quant au longyi, je commence à apercevoir l’étendue de ses services : idéal pour coincer portefeuille et portable derrière son dos, pratique aussi comme porte parapluie, le nœud à l’avant offre un rangement parfait pour vos réserves de bétel, et quand vous voulez le resserrer, n’oubliez pas sa fonction mouchoir pour vous éponger le visage au passage !

 

Pagodes en pagaille

Paya Swezigon, ma première visite... ... après celle-là j'ai perdu le fil! Des temples vides... vive la basse saison =) Coucher de soleil nuageux : dommage pr les photos, pas pour les yeux !

Paya Swezigon, ma première visite...
Paya Swezigon, ma première visite... 

 

Bagan

Non il ne prie pas... Il balayait le sentier! Cette photo a été prise au XXI° siècle Le troupeau Petite gardienne de chèvres

Non il ne prie pas... Il balayait le sentier!
Non il ne prie pas... Il balayait le sentier! 
J'en rêvais... mais je ne pensais pas avoir la chance de voir Bagan aussi rapidement. A pied ou en vélo, ce fut un pur bonheur de me perdre dans cette immense plaine hérissée de pagodes par milliers.
J'ai très très vite renoncé à identifier les noms des bâtiments que je voyais : il y en a beaucoup trop, à ne plus savoir où donner de la tête! Oublié au fond de mon sac le lonely planet, ses circuits et ses "incontournables". Un lieu pareil invite naturellement à la rêverie et la contemplation, à déguster en toute liberté !
Le choix de ces quelques photos vous montre bien que Bagan, ce fut aussi un premier contact avec le Myanmar « profond » et ses scènes rurales que l’on imagine inchangées depuis des décennies, des siècles peut être… 

 

​De retour de chez l’ambassadeur

En attendant la fameuse autorisation ministérielle pour pouvoir travailler, ou ne serait-ce que mettre les pieds, à l’université de Yangon, j’ai pris mon sac à dos et ai filé tout droit vers Bagan. Pas comme une voleuse non, avec l’autorisation du service culturel de l’ambassade et la promesse de leur communiquer toutes les adresses ou je resterais. Mais sans qu’ils ne disent rien du côté birman. Le papier est arrivé plus tôt que prévu, j’ai donc sauté dans un bus de nuit pour rentrer en vitesse à Yangon et rencontrer aujourd’hui les collègues de MiMi et MoeMoe. Explication officielle pendant mes deux jours de retard : j’étais un peu malade.

C’est l’YUFL (Yangon University of Foreign Languages) qui va s’occuper de mon/mes visas, je leur ai donc apporté mon passeport. Et là, qu’est-ce que je vois passer de main en main, bien rangé dans le rabat de la petite pochette – transparente - qui le protège ? Mon ticket d’entrée pour Bagan bien sûr ! Personne n’a rien vu, ouf, j’aurais été  gênée de causer, littéralement, un incident diplomatique dès mon premier jour…

Décidément la Bridget Jones qui sommeille en moi avait ouvert un œil aujourd’hui. On m’invite au pot de départ de Quentin, volontaire international avec qui j’ai sympathisé autour d’un déjeuner, un ptit jeune à lunettes. Bien sûr, avec plaisir. 18h à l’ambassade. Ok. J’arrive à pied, pas en retard, mais pas en avance (comprendre donc dégoulinante de sueur et non maquillée). Je suis pas encore très à l’aise dans mon longyi, par contre bien dans mes tongs et ma chemise Pimkie de recup (merki Jeannine, celle que j’avais pour mes oraux je crois ^^). Là je comprends vite que je ne serai pas élue reine du bal ce soir. Ca, un POT ??? Une putain de réception chez l’ambassadeur oui ! Qu’il faut saluer en disant « monsieur l’ambassadeur ». Qui a des fauteuils tout autour de son immense salon, mais sur lesquels on n’a pas le droit de s’asseoir. Qu’il faut écouter religieusement quand il fait un discours émaillé de comparaisons sans doute flatteuses pour Quentin, mais assez obscures pour le commun des mortels. Qui a la bonne idée de faire un autre petit discours impromptu pour me présenter à tout ce beau monde (sans comparaisons flatteuses si vous vous demandiez ;-) Dont le responsable du protocole me tend une carte de visite, que je range dans mon portefeuille sorti du sac avec plein de ti grains de tabac et un vieux ticket de caisse collés dessus. Ah là, je me suis pas sentie protocolaire à fond les ballons…

Il est toujours intéressant de pouvoir passer deux heures dans un autre monde, mais je suis sortie de là avec une envie de jurer comme un charretier, de cracher par terre, de roter… je sais pas, de me lâcher quoi ! Bon, je me contente d’écrire ces lignes, et promis bientôt vous aurez un bel article sur les splendeurs de Bagan !
 

 

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